Etudier la criminologie

Donner une définition claire de la criminologie serait impossible, les criminologues eux même n'étant pas d'accord sur le sujet.

Il est toutefois possible de dire que la criminologie regroupe plusieurs sciences: droit, psychologie, sciences humaines, ... Elle se sert en réalité de tout ce qui peut l'aider dans la compréhension du phénomène criminel : ses acteurs, ses racines, ses facteurs, ses conséquences, sa prévention, ...

La criminologie, ce n'est pas les experts, ni NCIS, ni rien de tout ca ! Attention aux fausses idées.

Dans le séries, police scientifique et judiciaire ne font qu'un, la réalité est autre. Jamais un officier de police judiciaire n'ira récupérer des preuves, ni l'inverse. Oubliez donc Grissom ou Oracio qui découvrent des cheveux et interrogent les témoins.

Quant a moi, je suis étudiante en criminologie a Montréal, après avoir eu ma licence de droit a l'Université Catholique de Lille.


Toutes les idées exprimées sur ce blog sont les miennes et n'engagent que moi, à vous de vous former votre propre opinion, je ne fais que vous y aider.

Je vais essayer de vous montrer les différentes possibilités qui s'offrent a vous pour étudier la criminologie, puis vous faire partager les cours que je suis, mes impressions, ...

N'hésitez pas a me laisser un commentaire si vous avez une question, je vous répondrai au plus vite, vous pouvez d'ailleurs me laisser votre mail.

Un simple message pour me dire que ce blog vous a aidé, me fait bien plaisir, merci à celles et ceux qui en prennent le temps !.

dimanche 19 février 2012

FAQ



Je suis française, j'ai fait ma licence de droit dans la banlieue parisienne (pas de mention seulement 11,7 de moyenne).
Je suis parti faire mon M1 à Bordeaux ( mention Droit Pénal ) et en parallèle j'ai passé un certificat de Sciences Criminelles. J'ai eu 10,5 de moyenne a mon M1 et 12 au certificat. Donc pas de mention pour le M1 et mention assez bien pour le certificat.

Ensuite je suis parti un an en Australie hors cadre scolaire, juste pour partir et apprendre l'anglais. 


Je suis revenu  dans l'optique de reprendre un M2 Droit de l'homme droit humanitaire qui ne m'a pas du tout plus. J'ai pris connaissance de l'existence de l'Ecole de Criminologie de Montréal et j'ai postulé en licence. J'avais pris contact avec une dame qui s'occupait des admissions pour la maitrise mais elle m'a dit que mes résultats étaient insuffisants. (elle ne m'a pas parlé de la maitrise préparatoire, d'ailleurs faut-il des lettres de recommandation??). C'est pour ça que j'ai postulé en première année. J'ai arrêté mon M2 donc pour travailler et mettre de l'argent de côté dans le cas où je serai prise. Seulement j'angoisse car je ne sais pas quels sont leurs critères d'admission, les quotas, etc... toi  qui y est allé, peux tu me donner des informations? Qu'en penses-tu?

J'ai alors vu sur ton blog que tu avais fait la maitrise préparatoire. Je pense la tenter aussi du coup. Le truc c'est que comme j'ai déjà fait une demande d'admission au baccalauréat je ne sais pas si je peux en refaire une. Je vais appeler la fac lundi.




Effectivement la fac demande demande un très bon dossier scolaire pour intégrer la maitrise, ou celle préparatoire. 
Pour y déroger, tu peux éventuellement t'inscrire en certificat. Une de mes amies, qui a postulé trop tard pour la maitrise préparatoire, 
le fait, et on lui a dit qu'il serait alors possible d'intégrer la maitrise si elle avait de bonnes notes. 

Retourner en première année, pourquoi pas, mais tu t'engages pour trois ans. Si j'étais toi je tenterai le certificat. Au pire si tu n'es pas prise en maitrise ensuite, 
tu pourras toujours demander une équivalence pour passer en deuxième année. 

Par contre, effectivement, à la vue des notes que tu me donnes, il va falloir bosser énormément et avoir de très bonnes notes, afin qu'ils remarquent que si tu n'avais pas
de notes extra, c'est peut être parce que tu n'aimais pas plus que ça ce que tu faisais alors que la criminologie est ce que tu aimes. 

A niveau des quota, il doit y voir une trentaine ou une quarantaine de place à la maitrise, d'où l'intérêt d'avoir un bon dossier avant. 
Demandes à tes professeurs des lettres de recommandations, plus tu en auras mieux ce sera. Même dans des matières où tu n'excellais pas, pour que le prof explique, par exemple, 
que tu te situais dans la moyenne, que tu étais intéressée, pertinente, etc... 

Ton gros avantage sera la connaissance de l'anglais. 
Je ne sais pas non plus si tu peux postuler a plusieurs cursus, mais d'après moi, oublies la propédeutique, je pense qu'ils te refuseront. Tentes le certificat. 
Mon amie ne va finalement même pas faire la maitrise, ayant trouvé sa voie pendant le certificat. Elle a trouvé un organisme qui l'engage comme bénévole pour l'instant
et l'embauchera ensuite. 

Le certificat présente plusieurs avantages: 
- il est court
- le choix des cours est vraiment large
- si, malheureusement, tu te rends compte que la criminologie ne te plait pas, tu auras toujours un diplôme en plus. 

FAQ


Bonjour, 

Je suis tombée sur ton blog qui est vraiment très bien fait.  (Merci merci)

Cela fait 3 ans que j'ai passé mon bac S (français). Au départ je ne savais pas quoi faire de ma vie (comme beaucoup d'entre nous a même pas 18ans) je suis allée en Sciences économiques. Des études très intéressantes, malheureusement je suis tombée malade durant cette année et je n'ai pas pu validé même si je ne comptais pas continuer, les débouchées ne m'attirant pas. 
En suite je suis partie pour faire médecine, j'ai bien sur raté ma première année, j'ai donc retenté cette année mais je ne pense pas être bien classée (la physique et la chimie ne sont pas mes matières préférées). Mais avec la réforme de la première année, on peut avoir accès à des passerelles. 

Personnellement je suis très curieuse de tout et ça a été très dur de faire des choix au niveau de mon orientation (cf historique depuis mon bac ^^). 

J'hésitais entre plusieurs voix: la psychologie, les sciences humaines, et le droit sans compter mon profond intérêt pour la médecine.  

Et c'est par hasard que je suis tombée sur ce cursus de criminologie, qui en somme, regroupe tout ce joli petit monde. 

Mais comme tu le dis si bien en France, non seulement le métier n'est pas présent mais les études sont rares. 

Partir à Montréal, est ce qui me conviendrait le mieux en terme d'étude, d'après les programmes du bac autant que de la maitrise qui suit: c'est ce que je recherche. Malheureusement je n'ai pas vraiment les moyens de partir et encore moins d'étudier. J'ai donc pensé à Lausanne, mais la chimie et la physique y sont très présentes et j'ai peur que ça me freine. Après ces lignes interminables où je raconte ma vie (sans grand intérêt pour toi^^) j'en viens à te poser plusieurs questions:

- d'après toi, niveau financier, est-ce que je devrais faire une licence de droit (comme tu l'as fait), avec un DU en criminologie et ensuite faire une maitrise (après avoir économisé)? (Je suis à Montpellier et la fac de Montpellier propose 3 DU en criminologie)
- est-ce qu'après cette maitrise, il est possible de revenir en France et de l'utiliser concrètement? (la police m’intéresse) 
- Pour quelles débouchées t'es-tu lancé dans ce cursus?
- étant française, est-possible de travailler dans la police canadienne?
- pourrais tu m'expliquer les différentes maitrises?
- quelle est ta description du métier de criminologue?
- est-ce que comme à Lausanne, vous avez de cours de médecine légale?

J'ai aussi des questions  un peu plus pratiques, si ce n'est pas trop indiscret:- ça n'a pas été trop dur de partir loin de tout?- comment ça s'est passé niveau logement et scolarité à ton arrivée?Voilà je pense n'avoir rien oublier, et merci de donner de ton temps 



- niveau financier, les études ici coutent chères. Compter 2600€ pour l'année en frais de scolarité. Et oui. Après il faut se loger, s'équiper pour l'hiver, ... Si tu es trop juste, effectivement, il pourrait être intéressant de n'arriver que pour la maitrise. Sinon tu peux aussi aller en Belgique. La faculté de Louvain la Neuve est très bonne, et tu peux en plus partir étudier à Montréal en "Erasmus". Cela te permettrait de te renseigner concrètement sur l'école et de voir si le Canada te plait. C'est une fac privée, mais en belgique les frais sont majorés, et ils doivent être de 350€ si ma mémoire est bonne. C'est vraiment très bien. Si tu n'as pas peur de bouger c'est ce que je te conseillerai. Comme ça tu pourrais intégrer directement la maitrise à Montréal. Même avec un DU en crimino, ils te referont passer une année prépa. 

- Malheureusement pour l'instant, comme il n'y a pas d'études en crimino, aucun métier ne le prévoit. Ahah. Mais je pense que cela devrait arriver, on va recnnaitre le besoin de faire appel à nous. 

- Je me suis lancée sans avoir d'idées précises sur un futur métier, il y a quand même beaucoup de choix. Aucun métier n'est réservé aux criminologues, mais nous évoluons plus vite à certains postes. 
ex: Analyste, agent de probation, travail dans des centres, ..... Pour travailler dans la police, il faut être canadien. Il te faudrait donc avoir la nationalité, ce qui s'acquiert. Personnellement, je vais faire ma résidence permanente à la fin de mes études pour travailler au sein du service correctionnel. 

- A montréal, trois maitrises, qui somme toute, sont identiques dans les cours. Juste que pour deux d'entre elles tu as un stage de trois mois, et que tu rends un rapport de stage. Pour l'autre, c'est un mémoire. 

- Un criminologue, c'est... aie aie dure question. Pour moi c'est quelqu'un qui a une vraie vision de la criminalité et pas celle qu'il s'est laissé dicter par le système, l'opinion publique, .. après chacun garde ses points de vue, mais disons que nous sommes plus conscients de certaines problématiques. 

- Pas de médecine légale chez nous, mais il me semble qu'il y en a à Louvain ;) 

- Partir loin est difficile mais cela a aussi été une bouffée d'oxygène. Tu quittes tous les problèmes qu'il peut y avoir (famille, amis, ...) et quand tu reviens, tu n'as que le positif. Cela te fait grandir, et c'est vraiment génial. Quand je rentre à Montréal, il me faut un temps de réadaptation et ma famille me manque énormément, mais cela dure quelques jours. Après tu comprends que tu fais ta vie, et ce qu'il y a de mieux pour toi. 

- Mes parents sont venus m'installer, cela a permis de faire la transition. Niveau logement, j'ai été mal aiguillé et je me suis retrouvée dans un appart dans un quartier vraiment pas sympa. Pas de vie de quartier, rien. Puis des amis sont rentrés en France et j'ai pris leur logement. Si tu veux un logement pas trop mal, il faut venir ici avant le 1er juillet, date à laquelle tous les baux se terminent.  Pour la scolarité, j'ai été un peu perdue, mais on t'aide facilement alors :) Il y a des réunions d'info, ... 

Entrer à Montréal

Vous êtes plusieurs à me demander comment entrer à l'Ecole de Criminologie, je vais essayer de vous répondre au mieux. Pour avoir les meilleures informations possibles, rendez vous sur le site de l'Ecole et contactez les responsables. 


Pour intégrer l'Ecole, il vous faut faire votre demande avant le 1er février. Passée cette date, ils n'enregistrent plus les demandes. Néanmoins, vous pouvez toujours postuler pour entrer dans le certificat, qui ne dépend pas de l'Ecole mais de la faculté permanente. 
Toutes les informations sont LA.

Je vous copie colle ce qu'il faut: 


Une seule date pour inscrire une demande d’admission à la maîtrise en criminologie : le 1er février

Une même demande pour la maîtrise régulière et pour la maîtrise préparatoire

Il n’y a qu’une date limite pour inscrire une demande d’admission à la maîtrise en criminologie et c’est le 1er février. Les cours débutent en septembre. L’étudiant est invité au mois d’août à venir faire son inscription aux cours.

Ceci s’applique aussi bien pour la maîtrise régulière (s’adressant aux étudiants ayant déjà une formation en criminologie ou en sécurité et études policières) que pour la maîtrise préparatoire (s’adressant aux étudiants provenant de disciplines autres).

Il n’y a pas d’inscription à la maîtrise préparatoire en tant que telle. 
Les étudiants provenant d’autres disciplines que la criminologie remplissent, comme les étudiants provenant de criminologie ou du baccalauréat en sécurité et études policières, une demande d’admission à la maîtrise en criminologie. Des conditions spéciales leur seront toutefois imposées (voir rubrique L’admission d’étudiants provenant de disciplines autres que la criminologie).


Le critère d’éligibilité

Pour être admissible à la maîtrise en criminologie, l’étudiant doit avoir réussi son baccalauréat avec une moyenne minimale de 3,2/4,3 ou 7,5/10 ou 75% ou mention ASSEZ BIEN dans le cas d’une licence. 

Cette condition doit être remplie au premier septembre de l’année courante.
On peut donc inscrire une demande d’admission à la maîtrise en criminologie, même si le baccalauréat n’est pas terminé, la condition étant que celui-ci soit réussi avec la moyenne requise au 1er septembre suivant l’admission au programme de maîtrise en criminologie. Certaines dispositions sont alors prises (voir rubrique Dernier relevé de notes disponible).

ATTENTION TOUTEFOIS... La maîtrise en criminologie étant très fortement contingentée, le fait de présenter à l’appui de sa demande d’admission la moyenne minimale exigée ne présume absolument pas d’une réponse favorable à celle-ci. Il est impossible de dire, d’une année à l’autre, qu’elle sera la dernière note qui donnera lieu à une offre d’admission. Tout dépend de la qualité de la cohorte qui inscrit chaque année une demande d’admission. Celle-ci peut varier grandement. À partir du moment où le critère de la note minimale est rencontrée, il vaut la peine d’inscrire une demande d’admission. Après tout : «qui ne risque rien n’a rien ». En dessous, toutefois, c’est peine perdue.


Attention, tentez toujours votre chance, une mention assez bien en droit n'équivaut pas forcément à une mention assez bien en ... allez chimie (je n'en ai aucune idée, je veux juste éviter les discriminations et de me faire engeuler, mais vous avez compris le principe !)


La qualité du dossier

La sélection des candidats à la maîtrise en criminologie se fait uniquement sur dossier. Il n’y a pas d’entrevue de sélection. Une préparation soignée du dossier s’impose donc.
Il est bien entendu que les notes obtenues dans les cours du baccalauréat constituent un critère prépondérant.

Mais sont aussi pris en considération la qualité de la lettre d’intention, des lettres de recommandations et, éventuellement, du curriculum vitae.

Aucune équivalence de cours ne sera donnée sur la base d’une expérience de travail, même si celle-ci s’avère pertinente.


La demande d’admission se compose :


1) du formulaire électronique que l’on trouve à l’adresse Internet suivante :

https://jade.daa.umontreal.ca/guichets/admission/saisie/cgi/11/e=ac11000,p=ac11003?debuter=debuter

Celui-ci peut-être rempli en ligne ou être imprimé et complété à la main.
Dans le premier cas, toutes les pièces annexes doivent être envoyées à l’Université de Montréal à l’adresse suivante :

Université de Montréal
Service de l’admission et du recrutement

C.P. 6205, Succursale Centre-Ville Montréal, Qc
H3C 3T5

Dans le deuxième cas, le formulaire et les pièces annexes doivent être acheminés au bureau du registraire à l’adresse indiquée plus haut.
Dans tous les cas où ces pièces sont acheminées indépendamment de la demande d’admission, il faut prendre soin de joindre la fiche d’identification de la candidate ou du candidat. Consulter à ce sujet le site de l’Université à l’adresse suivante : http://www.etudes.umontreal.ca/admission/documents.html

2) d’une lettre de motivation

D’une longueur d’une ou, au maximum, deux pages, cette lettre fait état :
  1. a)  des raisons qui amènent l’étudiant à s’intéresser au programme de maîtrise en criminologie;
  2. b)  des éléments du cheminement académique qui témoignent d’un intérêt pour la criminologie;
  3. c)  des expériences de travail ou de recherche antérieures qui pourraient être pertinentes dans la poursuite d’études en criminologie et, notamment, pour ceux qui choisissent d’inscrire une demande d’admission au programme de maîtrise avec stage en analyse ou en intervention, qui témoignent d’une connaissance préalable du milieu de stage visé;
  4. d)  du champ d’intérêt privilégié par l’étudiant (secteur « jeunes » ou « adultes »; délinquance ou victimologie; milieu institutionnel ou communautaire; problématiques particulières...). Il ne s’agit pas ici de présenter un projet de maîtrise en bonne et due forme, mais simplement de faire connaître ses champs d’intérêt, lesquels pourraient, bien évidemment, évoluer ou même carrément changer dans le cours de la réalisation du programme de maîtrise.
  5. e)  tout autre élément que le candidat veut faire connaître au comité des études supérieures qui étudie les demandes d’admission.
IL EST IMPORTANT DE PRÉCISER dans la lettre de motivation, le programme de maîtrise qui est visé : maîtrise avec STAGE EN INTERVENTION OU maîtrise avec STAGE EN ANALYSE OU MAITRISE AVEC MÉMOIRE.

TOUS LES PROGRAMMES DE MAÎTRISE EN CRIMINOLOGIE SONT FORTEMENT CONTINGENTÉS. 

Toutefois, les programmes avec stage le sont encore davantage étant donné le nombre limité de places de stage qui peuvent être offertes. L’étudiant qui a définitivement l’intention de suivre un programme de maîtrise avec stage doit donc l’indiquer clairement, sinon il risque que toutes les places soient comblées sans que son intention n’ait été prise en compte.

NB: Il n'y a que 5 places pour la maitrise en stage apparemment alors ! 


Dans l’éventualité où toutes les places pour la maîtrise avec stage seraient comblées avant que la demande d’un candidat déclarant son intention de faire une telle maîtrise n’ait été considérée, et advenant que le comité des études supérieures juge qu’il s’agit néanmoins d’une candidature intéressante, une offre de maîtrise avec mémoire lui sera alors faite. Il aura à ce moment à décider s’il s’agit d’une option susceptible de l’intéresser, même s’il ne s’agit pas de son premier choix.

LE DÉFAUT DE FOURNIR UNE LETTRE DE MOTIVATION FAIT EN SORTE QUE LA DEMANDE D’ADMISSION NE SERA PAS ÉTUDIÉE.
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2) de deux lettres de recommandation

IL N’Y A PAS DE FORMULAIRE PRÉ-ÉTABLI POUR LES LETTRES DE RECOMMANDATION.

Les lettres de recommandation peuvent provenir de professeurs, d’un superviseur de stage ou de recherche ou d’employeurs (pas de parents !!).

Il s’agit de s’assurer que la personne qui accepte de rédiger cette lettre vous connaît bien et vous apprécie. Elle doit être à même de faire valoir des qualités que vous possédez qui se révèleraient être un atout dans le cadre d’études de maîtrise : curiosité intellectuelle, ténacité, détermination, bon jugement, capacité de travailler en équipe mais aussi faire preuve d’autonomie, d’une bonne capacité critique tout en étant ouvert à la critique...
On demande deux lettres de recommandation.
Dans le formulaire de demande d’admission, on indique au candidat de fournir le nom de trois personnes de référence. Dans le cas d’une demande d’admission à la maîtrise en criminologie, on inscrira le nom des deux personnes qui fourniront des lettres de recommandation. Il n’est pas nécessaire d’inscrire le nom d’une troisième personne.

LE DÉFAUT DE FOURNIR LES LETTRES DE RECOMMANDATION REQUISES N’EST PAS ÉLIMINATOIRE, MAIS AFFAIBLIT LA CANDIDATURE.

4) d’un bref curriculum vitae

Le curriculum vitae est obligatoire dans le cas d’une demande d’admission à la maîtrise avec stage en intervention ou en analyse. Il est facultatif dans le cas d’une demande d’admission à la maîtrise avec mémoire, mais constitue une pièce complémentaire qui sera prise en considération à titre d’information sur le parcours de l’étudiant.

LE DÉFAUT DE FOURNIR LE CURRICULUM VITAE REMET EN CAUSE LA DEMANDE DE CANDIDATURE À LA MAITRISE AVEC STAGE EN ANALYSE OU EN INTERVENTION, ET AFFAIBLIT LA CANDIDATURE DANS LE CAS D’UNE DEMANDE D’ADMISSION À LA MAÎTRISE AVEC MÉMOIRE.

5) du dernier relevé de notes disponible

Dans la plupart des cas, les étudiants qui font une demande d’admission n’auront pas terminé leur scolarité de baccalauréat au 1er février, date limite pour enregistrer la demande d’admission. L’étude du dossier se fait en fonction des cours qui ont été complétés.

La réponse est alors conditionnelle au fait que l’étudiant ait complété son baccalauréat avec une note qui sera précisée en fonction du contingentement au 1er septembre qui suit la demande d’admission. Si l’étudiant ne satisfait pas aux conditions imposées lors de l’étude de son dossier, c’est-à-dire qu’il n’a pas complété le baccalauréat ou obtenu la note fixée au 1er septembre, l’offre d’admission est alors annulée.

Il est possible qu’au moment du traitement de la demande d’admission, on exige que des cours spécifiques soient suivis avant l’entrée en maîtrise régulière. Comme le baccalauréat n’est pas complété au moment où la demande d’admission est acheminée à l’École de criminologie, il est possible qu’au 1er septembre ces cours aient été suivis et réussis. Dans ce cas, on en tiendra compte au moment de l’inscription au programme et on ajustera le parcours de l’étudiant en conséquence.

LE DÉFAUT DE FOURNIR LE DERNIER RELEVÉ DE NOTES DISPONBLE FAIT EN SORTE QUE LA DEMANDE D’ADMISSION NE SERA PAS ÉTUDIÉE. IL N’EST TOUTEFOIS PAS NÉCESSAIRE, A CETTE ÉTAPE, DE FOURNIR UN RELEVÉ OFFICIEL. CELUI-CI SERA EXIGÉ AVANT L’INSCRIPTION OFFICIELLE À LA MAÎTRISE, SOIT UNE FOIS LE CANDIDAT ACCEPTÉ.


LA RÉPONSE

Comme le programme de maîtrise en criminologie est contingenté, il nous faut avoir en main tous les dossiers complets avant de procéder à leur examen. Les admissions ne sont font pas sur base du « premier arrivé, premier servi ».
Les réponses sont, ordinairement, acheminées au cours du mois d’avril.

IL NE SERT À RIEN DE TÉLÉPHONER OU D’ENVOYER UN COURRIEL AVANT LA FIN D’AVRIL POUR CONNAÎTRE L’ISSUE DE LA CANDIDATURE.

L’étudiant pourra suivre l’évolution de l’examen de dossier en consultant régulièrement son portail avec l’UNIP qui lui a été fourni au moment d’enregistrer sa demande d’admission. Aussitôt que la demande est traitée par le bureau des admissions, la réponse apparaît au portail.

C’est aussi par cette voie que l’étudiant signifie s’il accepte ou non l’offre d’admission qui lui est faite. 




Et voilà, vous aviez tout à portée de main bande de petits fainéants ;) 



vendredi 5 août 2011

Courrier

Bonsoir, Je m'appelle ...., je suis policier depuis 12 ans. Je désire entreprendre un Master en criminologie pour parfaire mes connaissances sur la nature humaine et comprendre ce qui pousse un être humain à transgresser les lois.Pensez-vous que c'est suffisant? Comment décririez-vous votre motivation pour intégré ce Master?


Bonjour et désolée pour la lenteur de ma réponse, j'ai quelques problèmes avec l'immigration, qui me causent bien du souci. Enfin...

Tout d'abord, souhaites tu étudier en France ou à l'étranger ?
Quel est ton but ? Est il de rester dans la police ou de changer de voie ?

1 . tu souhaites rester en France et dans la police, je ne pense pas qu'un master soit approprié, puisqu'il te demandera du temps mais aussi beaucoup d'efforts, surtout si tu as quitté la fac depuis douze années. Surtout en France, puisque les lois ont énormément changé, et qu'il te faudra donc énormément de travail pour rattraper toutes ces évolutions. Dans ce cas je te conseillerai plutot d'entreprendre un DU ou un certificat (comme à Lille 2 par exemple), qui est plus allégé et pourrait être suivi en même temps que ton travail.

Si ta seule motivation est d'enrichir tes connaissances, je pense que tu seras plus à ton aise dans ce type de programme.


2. Tu peux prendre un congé de deux années ou tu souhaites changer de voie, en France ou à l'étranger. Je te dirais de foncer.


Quand à ma propre motivation ? J'ai tout d'abord souhaité, dès mes dix ans, être "Hercule Poirot". Puis faire "les experts". Puis en me renseignant faire de la criminologie. Voila presque douze ans que je souhaite aller dans cette voie. Dès toute petite, quand mes amis voulaient etre coiffeuse ou boulangère. Je me suis farcie une licence de droit pour pouvoir avoir de bonnes bases et mettre toutes les chances de mon côté, alors que je suis plutot une bonne scientifique; j'ai décidé, moi la fille qui en savait pas faire cuire une patate, de partir seule à 6 000 km; j'ai tout quitté ici; je me bats deûis deux mois avec l'immigration pour qu'ils me fournissent mon CAQ. Je dois faire face à des propos calomnieux (que je ne peux pas évoquer ici). Bref beaucoup d'embuches pour un seul but. Beaucoup se seraient découragés je pense. Pas moi, cette formation est une évidence pour moi.

Voila les dix lignes "je raconte ma vie", pour vous montrer un peu ma détermination à faire ce métier. Tout le monde n'aura pas la même, moins ou plus, à vous de voir ce que vous êtes prêts à sacrifier pour vos passions :)

ps: désolée pour le post sur une tenue de mariage, il était destiné à mon auitre blog, qui n'a aucun rapport avec la crimino ;)

mardi 26 avril 2011

Etudes en France

Après le bac j'envisage de faire des études de criminologie mais j'ai choisi comme filière le droit à l'université d'Evry (île-de-france = 91) et je me demande si j'ai fait le bon choix. Je voudrais savoir comment accéder à la criminologie à l'université? Faut-il faire une licence de droit normal puis quoi ensuite? Enfin je voudrais savoir quel est le salaire en france pour le criminologue,? Dans le parcours universitaire je voudrais que tu précise comment m'orienter. Je te remercie et de plus quand je suis tombée sur ton blog j'ai tout de suite compris que tu répondrai à mes question.


Bonjour, tout d'abord une précision majeure, vous êtes nombreux à me poser la même question: LA PROFESSION DE CRIMINOLOGUE N'EXISTE PAS EN FRANCE ! Il n'y a ni études, ni postes, ni rien du tout en France. Le titre n'est pas reconnu. Si vous voulez avoir le titre de criminoogue, il faut vous diriger vers la Belgique ou le Canada.

- soit dès la licence
- soit après la licence ou master

Petite news scoop: de source sûre un projet pourrait voir le jour pour mettre en place une école en France. Mais attention, pas demain, cela peut prendre plusieurs années, donc n'attendez pas sagement.

Pour ceux qui souhaiterait effectuer leur licence en France puis partir à l'étranger, je ne peux que vous conseiller: le droit OU la psycho OU sciences humaines. De toute manière, une fois que vous rentrez en crimino (du moins au canada), vous vous rendez compte que tout ce que vous avez appris ne vous servira que très peu, peu importe de la où vous venez. Personnellement donc, je vous conseillerai les études "les plus sûres" (et la je vais me faire lapider directement), c'est à dire le droit. Avec une licence, vous avez déja un diplôme solide, alors qu'en psycho, la licence ne vous sert à rien si vous n'avez pas de M2. (d'après tout ce que j'ai pu en entendre dire et de l'avis de mes amies qui ont fait psycho également. Et, avouons le, les matières juridiques sont plus nombreuses que les métiers de psycho. Par contre, faire du droit, c'est en bouffer, c'est de la rigueur et du travail, si on veut vraiment s'en sortir et pas seulement passer les étapes.

Encore une fois ce n'est que mon avis.

Pour ce qui est des salaires, encore une fois, il n'existe rien en France donc pas de salaire. Pour ce qui est de la Belgique, je ne peux as vous répondre, je n'en sais rien. Au Canada, il parait qu'un agent de libération conditionnelle (une des professions du criminologue) commence à 40 000$/ année (soit 28 000€) et peut arriver a 70 000$/a au bout de quelques années (soit 50 0000€). Apparemment l'ensemble des professions de la criminologie gravite dans ces eaux là, mais là encore, tout dépend. Si vous choisissez de travailler dans un petit organisme communautaire, vous serez probablement moins bien payé.

Voili voilou !

samedi 23 avril 2011

Parcours d’une psychologue clinicienne qui rêvait de devenir profiler…

Je vous en avais parlé, voici le récit d'une de mes amies, qui elle a suivi un parcours en psycho avant d'intégrer l'école de criminologie.


Profiler ? un métier qui attire actuellement toutes les convoitises des psychologues, des étudiants en droit, des policiers, etc. Profession qui malheureusement n’existe que dans Esprits criminels, profiler ou autres séries dérivées de ce fantasme.

A l’issue d’un bac économique et social je dois choisir mon orientation… Déjà un gros problème. Je choisis la psychologie clinique car j’appréciais la manière de réfléchir qui ressemble en quelques points à la philosophie. S’interroger sur ce qui ne s’observe pas. Discuter ce qui est évident pour certains, comprendre ce qui pour d'autres ne s’explique pas.

Choisir son université ? Encore toute une histoire… Résident en Ile de France, une quinzaine d’université s’offre à moi (sectorisée à Villateneuse, Psychoprathe (école de psychologie PAYANTE), Paris 5, Paris 7 etc.) Comment choisir ? Suivre naturellement son secteur peut être ? Pas pour moi, je regarde les différents programmes et m’aperçois qu’il n'existe pas une psychologie mais plusieurs et bien différentes (cognitivo comportemental, psychalanytique, etc.). Passionnée par le phénomène inconscient je me dirige alors vers Paris 7 (université Denis Diderot), seule université où la formation est analytique. Il faut rentrer sur dossier.

1ère, 2ème, 3ème (stage en CMPP Claude Bernard dans le 5ème arrondissement, loin des criminels je rencontre des névrosés pour la plupart issus des ménages aisés) , 4ème année validée (stage à l'hôpital Sainte Anne avec des enfants atteints de disharmonie évolutive), je dois me spécialiser. Passionnée par le phénomène criminel je choisis la spécialité du lien social (filière criminologie de paris 7). Et je valide ma 5ème année (stage à l’Oasis avec des enfants autistes et un stage en tant que superviseur pour des éducateurs de rues).

Me voilà diplômée, je commence à travailler ou pas ? J’ai 24 ans à l’époque et ai le sentiment que ma formation n’est pas complète ou tout du moins pas suffisante pour commencer à travailler. (parallèlement j’étais suivie en analyse pendant 2 ans).

J’avais postulé pour l’université de Montréal à la maîtrise de criminologie (mais ne pensais vraiment pas être admise compte tenu que seules 5 places s’offraient pour ce que je voulais : MAÎTRISE EN INTERVENTION).


Les résultats tombent : je suis admise. La question ne se pose plus je pars (nous sommes en avril environ). En juin j’appelle l’université de Montréal (UdeM) et là on m’informe que les cours préparatoires sinéquanone à l’admission en maîtrise ne durent pas quelques semaines comme je pouvais l’imaginer mais 1 an. Après un bref calcul dans ma tête : 1 an (de préparatoire) + 2 ans (de maîtrise) = 3 ans (je sais je suis très bonne en calcul). La décision de partir est remise en cause. Après mures réflexions, je décide de tenter l’expérience.

Septembre 2010, je commence les cours : intéressants soit, mais grosse déception: tout ce que j’ai appris jusqu’à présent je peux le jeter aux oubliettes, ils sont pro comportementaliste et bien loin de la psychanalyse qu’ils critiquent. (nb: Les français sont les seuls à l'utiliser, les nord américains et autres européens l'ont laissé tomber il y a longtemps)


Un fossé énorme avec mes idéologies et apprentissage antérieurs. Après de nombreuses discussions avec mes enseignants précédents, ma famille et mes amis je décide de poursuivre. J’apprend des choses passionnantes, mais me rend compte tout de même que c’est bien différent de ce à quoi je pouvais m’attendre. Nous ne sommes pas en train d’analyser des scènes de crimes, ou des modus operandis. Pas du tout, nous apprenons, d’où vient la délinquance, quels sont les facteurs criminogènes, la victimologie, des pourcentages dans tous les sens, etc.

Je n’en décris pas un portrait noir pour autant, j’ai beaucoup appris cette année tant académiquement que personnellement. La criminalité a encore beaucoup de secrets pour moi (en même temps je n’en suis qu’à la maîtrise préparatoire), mais j’ai appris a ne plus être dans le fantasmatique des séries TV ou des ouvrages que je prenaient soin de choisir à ma guise (Serial killer, Personnality criminal, etc.). Cette année a développé mon sens critique, et m’a grandement enrichis personnellement. Je ne suis plus cette étudiante naïve sortie de bac+5 qui pensait qu’elle serait la première profiler française à courir derrière les policiers sur les scènes de crimes. C’est une aventure extraordinaire que j’ai eu la chance de vivre, mais juste réfléchissez bien à votre choix car 3 ans c’est long.



Je remercie Laura pour ce texte. Je tiens juste à signaler qu'elle est actuellement en pleine interrogation sur son futur: criminologie, psychologie, retour en France, concours, ... ?, ce qui peut expliquer son récit. J'ai toutefois tenue à vous le faire partager. Si vous avez des questions n'hésitez pas !

samedi 2 avril 2011

Maitrise avec mémoire / stage

Comme je l'avais expliqué précedemment, l'Udem propose trois types de maitrises: - avec mémoire - avec stage en intervention - avec stage en analyse Quand j'ai appris que j'étais prise en mémoire, j'étais vraiment furieuse. Après avoir eu de bons résultats en licence, je ne comprenais pas. Au second semestre, j'ai suivi un cours qui s'intitulait: sociabilités criminelles (que je recommande). Il s'agit de l'analyse de réseaux criminels: drogues, vol et revente de voiture, motards, ... J'ai adoré cette matière malgré la charge de travail. J'y ai appris beaucoup, et mon point de vue sur la criminalité organisée en a été modifiée. J'ai donc fait une demande pour passer de maitrise avec mémoire à une maitrise avec stage en analyse. En effet, l'intervention s'adresse plutôt aux gens qui ont un cursus de psycho, et il faut avoir réaliser 3 mois de stage au préalable (il me semble). La chargée de maitrise m'a dit que si mon professeur de socialibités me recommandait, elle me ferait "très certainement" passer en stage. J'en ai discuté avec mon professeur, et, de son avis, le stage ne sert pas à grand chose. Il ne vous aide pas à trouver plus facilement du travail, et les superviseurs en milieu de stage sont bien souvent débordés et réticents à l'idée d'avoir un stagiaire à qui il faut tout apprendre. A l'inverse, avec le mémoire, vous choisissez vous même les lieux où vous voulez mener vos recherches, et les gens y sont plus enclins à vous recevoir. Vous choisissez vous même votre organisation de travail et votre sujet, à l'inverse du rapport de stage. Et puis j'avais déja un sujet en tête, qui m'intérésse énormément, et les différents professeurs à qui j'en ai parlé m'ont vivement encouragés à le faire. En définitive, je n'ai pas demandé à mon professeur de me référer, j'attends de voir si l'Ecole me fait passer en stage. S'ils ne m'y mettent pas, tant pis. S'ils m'y mettent, je ne suis pas encore sûre de ne finalement pas décliner l'offre. Comme quoi il faut parfois réfléchir aux mauvaises nouvelles apparentes qui peuvent se révéler de très bonnes opportunités !