Etudier la criminologie

Donner une définition claire de la criminologie serait impossible, les criminologues eux même n'étant pas d'accord sur le sujet.

Il est toutefois possible de dire que la criminologie regroupe plusieurs sciences: droit, psychologie, sciences humaines, ... Elle se sert en réalité de tout ce qui peut l'aider dans la compréhension du phénomène criminel : ses acteurs, ses racines, ses facteurs, ses conséquences, sa prévention, ...

La criminologie, ce n'est pas les experts, ni NCIS, ni rien de tout ca ! Attention aux fausses idées.

Dans le séries, police scientifique et judiciaire ne font qu'un, la réalité est autre. Jamais un officier de police judiciaire n'ira récupérer des preuves, ni l'inverse. Oubliez donc Grissom ou Oracio qui découvrent des cheveux et interrogent les témoins.

Quant a moi, je suis étudiante en criminologie a Montréal, après avoir eu ma licence de droit a l'Université Catholique de Lille.


Toutes les idées exprimées sur ce blog sont les miennes et n'engagent que moi, à vous de vous former votre propre opinion, je ne fais que vous y aider.

Je vais essayer de vous montrer les différentes possibilités qui s'offrent a vous pour étudier la criminologie, puis vous faire partager les cours que je suis, mes impressions, ...

N'hésitez pas a me laisser un commentaire si vous avez une question, je vous répondrai au plus vite, vous pouvez d'ailleurs me laisser votre mail.

Un simple message pour me dire que ce blog vous a aidé, me fait bien plaisir, merci à celles et ceux qui en prennent le temps !.

vendredi 5 août 2011

Courrier

Bonsoir, Je m'appelle ...., je suis policier depuis 12 ans. Je désire entreprendre un Master en criminologie pour parfaire mes connaissances sur la nature humaine et comprendre ce qui pousse un être humain à transgresser les lois.Pensez-vous que c'est suffisant? Comment décririez-vous votre motivation pour intégré ce Master?


Bonjour et désolée pour la lenteur de ma réponse, j'ai quelques problèmes avec l'immigration, qui me causent bien du souci. Enfin...

Tout d'abord, souhaites tu étudier en France ou à l'étranger ?
Quel est ton but ? Est il de rester dans la police ou de changer de voie ?

1 . tu souhaites rester en France et dans la police, je ne pense pas qu'un master soit approprié, puisqu'il te demandera du temps mais aussi beaucoup d'efforts, surtout si tu as quitté la fac depuis douze années. Surtout en France, puisque les lois ont énormément changé, et qu'il te faudra donc énormément de travail pour rattraper toutes ces évolutions. Dans ce cas je te conseillerai plutot d'entreprendre un DU ou un certificat (comme à Lille 2 par exemple), qui est plus allégé et pourrait être suivi en même temps que ton travail.

Si ta seule motivation est d'enrichir tes connaissances, je pense que tu seras plus à ton aise dans ce type de programme.


2. Tu peux prendre un congé de deux années ou tu souhaites changer de voie, en France ou à l'étranger. Je te dirais de foncer.


Quand à ma propre motivation ? J'ai tout d'abord souhaité, dès mes dix ans, être "Hercule Poirot". Puis faire "les experts". Puis en me renseignant faire de la criminologie. Voila presque douze ans que je souhaite aller dans cette voie. Dès toute petite, quand mes amis voulaient etre coiffeuse ou boulangère. Je me suis farcie une licence de droit pour pouvoir avoir de bonnes bases et mettre toutes les chances de mon côté, alors que je suis plutot une bonne scientifique; j'ai décidé, moi la fille qui en savait pas faire cuire une patate, de partir seule à 6 000 km; j'ai tout quitté ici; je me bats deûis deux mois avec l'immigration pour qu'ils me fournissent mon CAQ. Je dois faire face à des propos calomnieux (que je ne peux pas évoquer ici). Bref beaucoup d'embuches pour un seul but. Beaucoup se seraient découragés je pense. Pas moi, cette formation est une évidence pour moi.

Voila les dix lignes "je raconte ma vie", pour vous montrer un peu ma détermination à faire ce métier. Tout le monde n'aura pas la même, moins ou plus, à vous de voir ce que vous êtes prêts à sacrifier pour vos passions :)

ps: désolée pour le post sur une tenue de mariage, il était destiné à mon auitre blog, qui n'a aucun rapport avec la crimino ;)

mardi 26 avril 2011

Etudes en France

Après le bac j'envisage de faire des études de criminologie mais j'ai choisi comme filière le droit à l'université d'Evry (île-de-france = 91) et je me demande si j'ai fait le bon choix. Je voudrais savoir comment accéder à la criminologie à l'université? Faut-il faire une licence de droit normal puis quoi ensuite? Enfin je voudrais savoir quel est le salaire en france pour le criminologue,? Dans le parcours universitaire je voudrais que tu précise comment m'orienter. Je te remercie et de plus quand je suis tombée sur ton blog j'ai tout de suite compris que tu répondrai à mes question.


Bonjour, tout d'abord une précision majeure, vous êtes nombreux à me poser la même question: LA PROFESSION DE CRIMINOLOGUE N'EXISTE PAS EN FRANCE ! Il n'y a ni études, ni postes, ni rien du tout en France. Le titre n'est pas reconnu. Si vous voulez avoir le titre de criminoogue, il faut vous diriger vers la Belgique ou le Canada.

- soit dès la licence
- soit après la licence ou master

Petite news scoop: de source sûre un projet pourrait voir le jour pour mettre en place une école en France. Mais attention, pas demain, cela peut prendre plusieurs années, donc n'attendez pas sagement.

Pour ceux qui souhaiterait effectuer leur licence en France puis partir à l'étranger, je ne peux que vous conseiller: le droit OU la psycho OU sciences humaines. De toute manière, une fois que vous rentrez en crimino (du moins au canada), vous vous rendez compte que tout ce que vous avez appris ne vous servira que très peu, peu importe de la où vous venez. Personnellement donc, je vous conseillerai les études "les plus sûres" (et la je vais me faire lapider directement), c'est à dire le droit. Avec une licence, vous avez déja un diplôme solide, alors qu'en psycho, la licence ne vous sert à rien si vous n'avez pas de M2. (d'après tout ce que j'ai pu en entendre dire et de l'avis de mes amies qui ont fait psycho également. Et, avouons le, les matières juridiques sont plus nombreuses que les métiers de psycho. Par contre, faire du droit, c'est en bouffer, c'est de la rigueur et du travail, si on veut vraiment s'en sortir et pas seulement passer les étapes.

Encore une fois ce n'est que mon avis.

Pour ce qui est des salaires, encore une fois, il n'existe rien en France donc pas de salaire. Pour ce qui est de la Belgique, je ne peux as vous répondre, je n'en sais rien. Au Canada, il parait qu'un agent de libération conditionnelle (une des professions du criminologue) commence à 40 000$/ année (soit 28 000€) et peut arriver a 70 000$/a au bout de quelques années (soit 50 0000€). Apparemment l'ensemble des professions de la criminologie gravite dans ces eaux là, mais là encore, tout dépend. Si vous choisissez de travailler dans un petit organisme communautaire, vous serez probablement moins bien payé.

Voili voilou !

samedi 23 avril 2011

Parcours d’une psychologue clinicienne qui rêvait de devenir profiler…

Je vous en avais parlé, voici le récit d'une de mes amies, qui elle a suivi un parcours en psycho avant d'intégrer l'école de criminologie.


Profiler ? un métier qui attire actuellement toutes les convoitises des psychologues, des étudiants en droit, des policiers, etc. Profession qui malheureusement n’existe que dans Esprits criminels, profiler ou autres séries dérivées de ce fantasme.

A l’issue d’un bac économique et social je dois choisir mon orientation… Déjà un gros problème. Je choisis la psychologie clinique car j’appréciais la manière de réfléchir qui ressemble en quelques points à la philosophie. S’interroger sur ce qui ne s’observe pas. Discuter ce qui est évident pour certains, comprendre ce qui pour d'autres ne s’explique pas.

Choisir son université ? Encore toute une histoire… Résident en Ile de France, une quinzaine d’université s’offre à moi (sectorisée à Villateneuse, Psychoprathe (école de psychologie PAYANTE), Paris 5, Paris 7 etc.) Comment choisir ? Suivre naturellement son secteur peut être ? Pas pour moi, je regarde les différents programmes et m’aperçois qu’il n'existe pas une psychologie mais plusieurs et bien différentes (cognitivo comportemental, psychalanytique, etc.). Passionnée par le phénomène inconscient je me dirige alors vers Paris 7 (université Denis Diderot), seule université où la formation est analytique. Il faut rentrer sur dossier.

1ère, 2ème, 3ème (stage en CMPP Claude Bernard dans le 5ème arrondissement, loin des criminels je rencontre des névrosés pour la plupart issus des ménages aisés) , 4ème année validée (stage à l'hôpital Sainte Anne avec des enfants atteints de disharmonie évolutive), je dois me spécialiser. Passionnée par le phénomène criminel je choisis la spécialité du lien social (filière criminologie de paris 7). Et je valide ma 5ème année (stage à l’Oasis avec des enfants autistes et un stage en tant que superviseur pour des éducateurs de rues).

Me voilà diplômée, je commence à travailler ou pas ? J’ai 24 ans à l’époque et ai le sentiment que ma formation n’est pas complète ou tout du moins pas suffisante pour commencer à travailler. (parallèlement j’étais suivie en analyse pendant 2 ans).

J’avais postulé pour l’université de Montréal à la maîtrise de criminologie (mais ne pensais vraiment pas être admise compte tenu que seules 5 places s’offraient pour ce que je voulais : MAÎTRISE EN INTERVENTION).


Les résultats tombent : je suis admise. La question ne se pose plus je pars (nous sommes en avril environ). En juin j’appelle l’université de Montréal (UdeM) et là on m’informe que les cours préparatoires sinéquanone à l’admission en maîtrise ne durent pas quelques semaines comme je pouvais l’imaginer mais 1 an. Après un bref calcul dans ma tête : 1 an (de préparatoire) + 2 ans (de maîtrise) = 3 ans (je sais je suis très bonne en calcul). La décision de partir est remise en cause. Après mures réflexions, je décide de tenter l’expérience.

Septembre 2010, je commence les cours : intéressants soit, mais grosse déception: tout ce que j’ai appris jusqu’à présent je peux le jeter aux oubliettes, ils sont pro comportementaliste et bien loin de la psychanalyse qu’ils critiquent. (nb: Les français sont les seuls à l'utiliser, les nord américains et autres européens l'ont laissé tomber il y a longtemps)


Un fossé énorme avec mes idéologies et apprentissage antérieurs. Après de nombreuses discussions avec mes enseignants précédents, ma famille et mes amis je décide de poursuivre. J’apprend des choses passionnantes, mais me rend compte tout de même que c’est bien différent de ce à quoi je pouvais m’attendre. Nous ne sommes pas en train d’analyser des scènes de crimes, ou des modus operandis. Pas du tout, nous apprenons, d’où vient la délinquance, quels sont les facteurs criminogènes, la victimologie, des pourcentages dans tous les sens, etc.

Je n’en décris pas un portrait noir pour autant, j’ai beaucoup appris cette année tant académiquement que personnellement. La criminalité a encore beaucoup de secrets pour moi (en même temps je n’en suis qu’à la maîtrise préparatoire), mais j’ai appris a ne plus être dans le fantasmatique des séries TV ou des ouvrages que je prenaient soin de choisir à ma guise (Serial killer, Personnality criminal, etc.). Cette année a développé mon sens critique, et m’a grandement enrichis personnellement. Je ne suis plus cette étudiante naïve sortie de bac+5 qui pensait qu’elle serait la première profiler française à courir derrière les policiers sur les scènes de crimes. C’est une aventure extraordinaire que j’ai eu la chance de vivre, mais juste réfléchissez bien à votre choix car 3 ans c’est long.



Je remercie Laura pour ce texte. Je tiens juste à signaler qu'elle est actuellement en pleine interrogation sur son futur: criminologie, psychologie, retour en France, concours, ... ?, ce qui peut expliquer son récit. J'ai toutefois tenue à vous le faire partager. Si vous avez des questions n'hésitez pas !

samedi 2 avril 2011

Maitrise avec mémoire / stage

Comme je l'avais expliqué précedemment, l'Udem propose trois types de maitrises: - avec mémoire - avec stage en intervention - avec stage en analyse Quand j'ai appris que j'étais prise en mémoire, j'étais vraiment furieuse. Après avoir eu de bons résultats en licence, je ne comprenais pas. Au second semestre, j'ai suivi un cours qui s'intitulait: sociabilités criminelles (que je recommande). Il s'agit de l'analyse de réseaux criminels: drogues, vol et revente de voiture, motards, ... J'ai adoré cette matière malgré la charge de travail. J'y ai appris beaucoup, et mon point de vue sur la criminalité organisée en a été modifiée. J'ai donc fait une demande pour passer de maitrise avec mémoire à une maitrise avec stage en analyse. En effet, l'intervention s'adresse plutôt aux gens qui ont un cursus de psycho, et il faut avoir réaliser 3 mois de stage au préalable (il me semble). La chargée de maitrise m'a dit que si mon professeur de socialibités me recommandait, elle me ferait "très certainement" passer en stage. J'en ai discuté avec mon professeur, et, de son avis, le stage ne sert pas à grand chose. Il ne vous aide pas à trouver plus facilement du travail, et les superviseurs en milieu de stage sont bien souvent débordés et réticents à l'idée d'avoir un stagiaire à qui il faut tout apprendre. A l'inverse, avec le mémoire, vous choisissez vous même les lieux où vous voulez mener vos recherches, et les gens y sont plus enclins à vous recevoir. Vous choisissez vous même votre organisation de travail et votre sujet, à l'inverse du rapport de stage. Et puis j'avais déja un sujet en tête, qui m'intérésse énormément, et les différents professeurs à qui j'en ai parlé m'ont vivement encouragés à le faire. En définitive, je n'ai pas demandé à mon professeur de me référer, j'attends de voir si l'Ecole me fait passer en stage. S'ils ne m'y mettent pas, tant pis. S'ils m'y mettent, je ne suis pas encore sûre de ne finalement pas décliner l'offre. Comme quoi il faut parfois réfléchir aux mauvaises nouvelles apparentes qui peuvent se révéler de très bonnes opportunités !

lundi 28 mars 2011

Psychologie

Bonjour à tous !

Comme vous avez pu le lire, j'ai une licence de droit, et ne suis donc pas très au courant de ce qui se passe en psycho. Par contre, une de mes très bonnes amies ici, qui suit le même cursus que moi, a fait psycho. Je vais lui demander de me faire un billet dans lequel elle décrira son parcours, vous donnera son avis, ....

Alors tous ceux qui sont en psycho ou intéréssés par la psycho :

A VOS QUESTIONS !

je les lui trnsmettrai et elle vous répondra

mardi 22 février 2011

Maitrise de criminologie à l'Université de Montréal

Aujourd'hui un petit post pour vous expliquer un peu comment fonctionne la maîtrise à l'Udem.

Je me dépêche de tout vous rapporter puisque je viens d'avoir les info ce matin !

Rappel : ici la maîtrise = master


J'étais personnellement acceptée en maîtrise avec stage : attention sur votre lettre d'admission, il est juste marqué : "vous êtes accepté au programme CRI XXXX".

Si vous ne connaissez pas (comme moi et mes amies), vous ne savez absolument pas à quoi cela correspond. Sachant que j'avais demandé en premier choix le stage en intervention et en second choix le stage en analyse, je pensais être prise en intervention.

Que nenni, j'ai appris en novembre que j'étais acceptée en maîtrise avec mémoire.
Grosse déception.

Donc attention, si vous êtes accepté, demandez leur par mail dans quel programme.

Moi, je viens de faire une demande pour passer en stage en analyse !



Différence entre les différentes maîtrises:

- mémoire: celle où il y a le plus de places, vous choisissez un professeur référant et vous faites votre mémoire. Votre approche peut être qualitative (entretiens et analyse) ou quantitative (analyse de base de données).

- stage en analyse: nombre de place intermédiaire. Vous êtes placés dans un milieu (souvent la police) où vous analysez des réseaux criminels: drogue, prostitution, ... Je suis actuellement un cours d'analyse de réseau criminel, et c'est pour cette raison que je demande ce type de stage pour l'année prochaine.

- stage en intervention: le nombre de place est très limité: moins d'une dizaine par an. Certaines sont déjà attribuées au propédeutique, ce qui laisse un total de 5 ou 6 places pour les gens qui entrent directement en maîtrise. Vous êtes placés en milieu clinique, comme un centre pénitentiaire ou une maison de transition. Apparemment, votre rôle majeur est de traiter des dossiers (paperasse).

Pour les stages un rapport final est demandé. Les stages ne sont pas rémunérés.
80 jours de 7heures sont demandés. Ils nécessitent d'avoir déjà fait des stages auparavant, alors finie la bronzette l'été, trouvez des stages !


Déroulement général :

rentrée en septembre pour tous.

5 cours de 3 crédits doivent être réalisés sur l'ensemble de l'année (soit de septembre à avril).

Les stages débutent en mai, et s'achèvent en principe en août.

Ensuite, vous disposez d'une année pour rendre votre mémoire ou votre rapport de stage !

attention, apparemment de nombreux étudiants ont déjà un travail en sortant de leur stage (embauche directe) et ne rendent jamais leur mémoire, ils sont donc très exigeants pour ça.

Voili Voilou !

dimanche 23 janvier 2011

FAQ

Bonjour, moi je me demande si il est obligatoire ou fortement conseillé d'obtenir un diplôme avant de partir pour l'université de criminologie de Montréal.
Je pense à aller à Rennes pour un Master de psychologie mention psycho-criminologie et victimologie mais j'aimerais ne pas y passer mes 5 années.
Donc je me demande si par exemple je peux passer 1 ou 2 ans en France et ensuite partir au Canada, ou bien si je suis obligée d'avoir au moins ma licence pour y aller. Enfin, saurais-tu me renseigner sur ça ?


Bonjour,


à l'UdeM, ils proposent des licence en criminologie (= bac) et des masters (= maitrise en deux ans.

Je ne comprend pas ce que tu veux dire quand tu dis "y passer mes 5 ans". As tu déja une licence où commences tu juste ton cursus ? Si tu as une licence, tu peux, à la fin de ton master, intégrer l'école de criminologie en faisant une année de remise à niveau (comme moi). Une amie a fait exactement la même chose à Paris. Par contre, ce qu'ils appellent 'criminologie' est complétement différent de ce qui se fait réellement. Mon amie, qui a suivi ce cours à Paris, m'a dit que ça ressemblait plus à du profilage, ce qui ne se fait pas dans la réalité. Les criminologues sont sceptiques et les 'profileurs' sont très rares (2 sur tout le Québec), donc attention à ne pas s'emballer, mon amie a été très déçue en arrivant ici.

Si tu commences ton cursus, tu pourras t'arrêter à la licence, et là encore suivre une année préparatoire. Dans tous les cas il te faudra en suivre une. L'avantage si tu fais un master avant ? 1. Tu auras plus de connaissances 2. Si tu décides de rentrer en France, tu auras un bac +5, car le diplome de l'UdeM n'est pas reconnu en France (pour le moment).

Si tu ne veux faire qu'un ou deux ans en France, tu devras reprendre une licence (=bac) en criminologie en première année.

Mon conseil: Pars dès maintenant au Canada ou attends la fin de ta licence. Pour les ages, l'université commence ici à environ 20 ans, pour les plus jeunes. Je me retrouve personnellement à être la plus jeune de ma classe de deux ans. Les Québécois travaillent en plus de leurs études et s'arrêtent souvent pour économiser et reprendre leurs études. Je me suis même retrouvée à etre plus jeune que des 1ères années avec qui j'avais cours !

samedi 22 janvier 2011

FAQ

Voici un petit message qui vient de mettre envoyé, et ensuite ma réponse:

Je t'écris car je suis tombée sur des messages que tu as postés sur Facebook (dans 2 groupes de criminologie), et je me suis intéressée à ton parcours. En te lisant j'ai cru comprendre qu'en fait tu es l'auteur du blog "étudier la criminologie" (j'espère que je me trompe pas !).


-> C'est bien moi



J'avais laissé un commentaire sur ton dernier article mais je n'ai pas eu de réponse (peut-être que tu n'y vas plus).


-> Pas le temps de bien faire les choses, mais c'est reparti pour un tour ! D'ailleurs je le répéte, n'hésitez pas à me harceler pour avoir une réponse, je ne fais pas toujours attention aux commentaires. Mon adresse mail: la_miss_shut_up@hotmail.com Oui oui, pas très crédible, mais c'est une vieille adresse fourre tout et anonyme


Donc voilà je me permets de te réécrire car tu as l'air de bien vouloir répondre aux questions (d'ailleurs sans le savoir tu m'as déjà beaucoup aider) et c'est galère de trouver des infos.

-> je ne vous le fais pas dire, j'ai laissé des messages un peu partout, et vous pouvez toujours vous gratter pour que qqn vous réponde, surtout sur le forum de l'école de criminologie de montréal. J'essaye d'y mettre mon grain quand j'ai le temps (et que j'y pense)


Je suis en deuxième année de droit à la fac d'Angers, je pense partir étudier à Montréal après ma licence. Si j'ai bien compris, il faut que j'obtienne une mention, ce qui n'est pas gagné sachant qu'en L1 je n'ai eu que 11.7 de moyenne (en plus dans ma fac ils ne donnent une mention qu'à partir de 13). Tu penses que j'ai quand même mes chances ou bien je dois abandonner cette idée tout de suite ?


-> dans ma fac, j'ai fini avec une mention assez bien dans mes deux derniers semestres de L3, jusque là, je me baladais entre 10,5 et 11,5. Rien n'est perdu donc, puisqu'en droit, plus c'est compliqué, plus on y arrive (allez comprendre). Ici à l'Udem, j'avoue que je ne sais pas s'ils regardent les notes.

En effet quand j'ai demandé pourquoi je n'avais pas été prise en stage en intervention alors que j'avais de bonnes notes en fac, une lettre de recommandation du doyen et qu'ici j'avais de meilleurs résultats que certaines qui ont eu un stage, on m'a répondu que les notes n'étaient pas le premier facteur pris en compte. Sympathique donc ... Tu peux essayer si tu n'as pas tes mentions, qui ne tente rien n'a rien.

Par contre je sais qu'il est parfois possible de faire un certificat d'études en criminologie parallélement à la L3. C'est notamment le cas à Lille, où certaines matières de L3 sont remplacées par des matières du certificat. Il faut pouvoir gérer le rythme, c'est sur, mais je pense que c'est toujours un gros plus si tu n'as pas de mention à côté.



J'ai cru comprendre que tu as fait ta licence de droit en fac privée, mais est ce qu'en plus tu as suivi un enseignement spécifique en crimino ou pas? (car je me dis que si on arrive avec seulement avec une licence de droit, on doit être sacrément "en retard" à côté de ceux qui ont passé un Baccalauréat en criminologie)

-> J'ai eu un cours appelé "criminologie" mais il était bidon au possible, la prof nous a distribué l'ensemble du cours en début d'année, nous passions un oral à quatre sur le sujet de notre choix. Autant dire que Shaw et McKay sont passés très rapidement dans ma vie. C'est aussi pour cette raison que nous avons une année préparatoire.

La criminologie est en fait très ouverte et sa compréhension ne nécéssite en général pas de connaissances dans un domaine très précis. Les notions s'apprennent sur le tas. Par contre dans certaines matières, nous avons de la psychologie, et j'avoue que dans ces moments là, je rame. Mais de nombreuses étudiantes en maitrise préparatoire viennent de psycho, et m'expliquent 'grosso modo' le principe.

Sinon j'ai vu que tu étais admise en maitrise (félicitations), ça signifie que tu as eu plus de 15 en année préparatoire ?? C'était faisable ou bien ça t'a paru très difficile?

-> Je ne suis pas encore officiellement acceptée, mais en toute franchise, ce n'est vraiment pas très difficile d'avoir de bonnes notes. Les examens sont souvent sous la forme de QCM. Oubliés les commentaires et les dissertations. Pour l'instant mes notes sont: B-, A-, A, A+ et A+. Donc tout va bien pour moi. Apparemment chaque année, deux ou trois étudiants échouent (sur une quinzaine), mais cette année je n'ai pas l'impression que ce sera le cas.



Et en ce qui concerne la suite, tu comptes trouver du travail sur place après ta maitrise ? Tu penses qu'on en trouve facilement (enfin toujours plus qu'en France j'imagine) ? Quand je lis les descriptions des études, ça m'intéresse vraiment, ainsi que les métiers qui sont à la clé, mais j'ai peur de me retrouver coincée une fois sur place (soit en n'étant pas acceptée en maitrise, soit en ne trouvant pas de travail après).

-> Les seuls travails de criminologues possibles se trouvent au Canada ou en Belgique. Je compte bie rester ici. Pour ce qui est de l'offre ..... Les profs nous ont révélés que la quasi intégralité des étudiants en maitrise avec stages (en analyse ou en intervention) avaient déja un emploi avant même la fin de leur cursus et que c'était également le cas pour certains en mémoire. Désormais, ils ne donnent donc plus le diplome à ceux qui n'ont pas terminé leur mémoire / rapport de stage, parce qu'ils ont un emploi.

De nombreuses branches emplois :

la police, comme analyste criminel, ...
les associations (ex: Elizabeth Fry) pour gérer des programmes, ....
la province ou l'état, comme agent de libération conditionnelle, ....

Pour ceux qui le veulent je peux vous envoyer à titre privé un powerpoint réalisé par Franca Cortoni, sur le travail du criminologue au sein du service correctionnel.


Et enfin, question globale : tout se passe bien, pour l'instant tu ne regrettes pas de t'être expatriée ?

-> le fromage me manque énormément, et le froid n'est pas toujours évident, mais je ne regrette pas une seconde. Les cours sont très intéréssants, et le Québec est une province très acceuillante. Les gens sont très hospitaliers. Et puis, partir à l'étranger offre toujours des opportunités: voyage, langue, culture, indépendance, ... Et pourtant, je n'étais jamais partie seule où que ce soit !

Un grand merci d'avance pour ta réponse (désolée pour les nombreuses questions)! Bon courage pour la suite de l'année :) A.


-> de rien, pour d'autres questions n'hésites pas, j'espère t'avoir renseignée au mieux !

mardi 18 janvier 2011

Réponse aux commentaires

Bonjour à tous !

Je m’excuse d’avance pour l’absence de présence ces derniers temps mais entre les fêtes, les examens et mon déménagement, je n’ai pas envie de bâcler le sujet !

Tout d’abord, les commentaires :

Souris : J'ai rencontré Mme Spitzer, j'ai été reçu fort gentiment. J'ai obtenu des réponses à toutes mes questions. Cela m'a permis de mieux comprendre ce qu'était la criminologie et surtout de savoir vers quoi je voulais aller.

Maintenant, faire payer c'est normal. Après tout, elle doit recevoir beaucoup de demandes. Ca doit l'occuper aussi pas mal, alors c'est du temps passé qui mérite un salaire non ? Moi, en tout cas, je n'ai pas regretté.


Je suis d’accord si elle t’a bien renseigné, mais ceux sont les tarifs qui moi me gênent un peu, je pense que tout le monde ne peut pas se le permettre. Après bien sur, il est normal qu’elle puisse demander une compensation pour le temps passé. Si vous avez les moyens, faites le ! Si vous ne les avez pas, discutez avec des (anciens) étudiants qui pourront eux aussi vous renseigner.



Adhemar : bonjour je voudrais vous demandez si cette ecole est bonne pour suivre ses cours ? merci l'IHECRIM

J’étais restée le plus neutre possible la fois dernière, mais cette fois, et après en avoir discuté avec des professionnels, je répondrai : NON !! L’école est très chère et le directeur … et bien… Il avait déjà monté une école qui a été fermée parce qu’elle ne répondait pas aux normes éducatives. Ensuite, vous pouvez voir que ce monsieur connait tout le monde. FAUX ! Une personne citée m’a expliqué qu’en réalité dès que ce monsieur envoie un mail ou sert une main, il met son interlocuteur comme un de ses collaborateurs. De mêmes pour les écoles et les colloques. Je tiens mes sources d’une personne on ne peut plus fiable.


Deux autres commentaires ont été laissé, qui méritent une réponse longue et précise, je m'y attèle dès mon déménagement, c'est à dire ce week end au plus tard !

Je vous parlerai de la maitrise en criminologie de l'UdeM (Université de Montréal), puisque les choses se précisent pour moi. Enfin j'ai rencontré la chargée d'admission d'UCL de Louvain la neuve (Belgique), qui m'a apporté de nombreux renseignements !

A bientot et surtout n'hésitez pas à m'écrire (voir me harceler pour une réponse)